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le monologue de la femme rompue
avec Fane desrues

Artiste, comédienne, clown, musicienne, metteur en scène.

 

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Mise en scene 

Julien Cottereau

LE MONOLOGUE DE LA FEMME ROMPUE

 

Mise en scène : Julien COTTEREAU

Interprète : Fane DESRUES

Assistanat à la mise en scène : Laetitia BIAGGI

Chorégraphie : Mayalen OTONDO

Création sonore : Clément HALLET

Création Lumières : Idalio GUERREIRO

Directrice Nous Même Prod : Véronic ROUX VOLOIR.

les programmations

NOUS MEME PROD a programmé "La femme rompue"  

- au théâtre La Luna, Festival d'Avignon 2011.

- En 2012, Programmation de mars à mai 2012 au Théâtre Essaïon 

- puis au Théâtre La Luna - Festival d'Avignon 2012

 

 

 

 

Durée du spectacle : 1h10

 

 

 

NOTE DU METTEUR EN SCENE, JULIEN COTTEREAU

 

 

Comme une exploratrice qui magnifie à l’encre de ses os, un regard clair, vif, passionné sur ce qu’elle trouve fragile et magnifique, singulier et fort, abjecte et sordide dans la nature humaine, pour ouvrir de nouvelles voies émotives, cognitives chez ses contemporains et les guider, les encourager, les inspirer, à chaque instant d’une expédition sans trêve vers leur liberté : Simone de Beauvoir est une aventurière de la pensée et du cœur !

 

Dans ce sens, Le Monologue de La Femme Rompue est un récit de voyage bouleversant, sur un univers souterrain où peu d’êtres n’osent tenter l’errance. Le mettre en scène, c’est tout d’abord répondre à l’enthousiasme de la comédienne Fane Desrues pour ce texte, qui m’a bouleversé. Sa passion pour cette œuvre fut communicatrice.

 

Ce texte est un combat. La scénographie s’articule autour d’un carré au sol et d’une chaise dans le coin droit. Il représente un ring de boxe et l’enfermement lié à un certain type de monologue - celui qui empire les tourments.

 

 

 

 

Le monologue de la femme rompue, Fane Desrues

 

THEATRAL MAGAZINE

 

« La scénographie  de Julien Cottereau (Molière révélation 2007), qui signe là sa première mise en scène, permet à la comédienne de nous livrer les combats de sa vie sur un ring minimaliste……… la comédienne Fane Desrues, totalement investie et bouleversante, nous emporte dans un final plein d'émotion. »    par  Eric Dausset

LA PROVENCE

 

Par Alice Ourliac

Créé le 14/07/2011

 

 

 

Un soir de 31 décembre, Murielle est seule enfermée chez elle. Dans l'appartement du dessus, ça boit, ça danse, ça "baise", ça s'amuse en somme. Pas Murielle qui se "venge par le monologue" contre tous ceux qui ont fait de sa vie un enfer et l'ont abandonnée : sa mère, ses différents maris ou encore ses soit-disant amies. Le monde entier, enfin. Tous pourris! "J'étais faite pour une autre planète" avoue Murielle qui dira tout, sans fausse pudeur, comme une femme sincère qui n'a plus rien à perdre. Rompue.

Un carré tracé en blanc sur le sol, une chaise rouge dans un coin. Et puis l'époustouflante Fane Desrues, seule sur la scène, bouleversante. 

Passant de la rage aux pleurs, du cynisme aux supplications, de la détermination à l'abattement, elle revêt tous les visages de la femme rompue avec beaucoup de réalisme et de subtilité. Sa performance si admirable qu'il nous est impossible de ne pas entrer en sympathie avec l'être meurtri qu'elle interprète. Le metteur en scène, Julien Cottereau, souhaitait que Le Monologue de la femme rompue "soit un véhicule qui nous permette de voyager vers un idéal d’écoute, de respect, d’harmonie des différences ; vers ce continent humain qu’il faut sans cesse cultiver d’émotions, d’engagement, de curiosité… et d’amour". Son voeu est bel et bien réalisé.

 

À 18h45, au théâtre La Luna, jusqu'au 31 juillet, tarif 10-15€, 04 90 86 96 28.

LE BRUIT DU OFF
 

26 juillet 2011

 

Tout au long de ce « monologue », Fane Desrues incarne Murielle avec rage et violence, alternant, tel un véritable combat de boxe, des moments purement offensifs, crachant son venin, et des moments durant lesquels elle baisse sa garde ou reprend son souffle dans son coin….. "un formidable travail d’actrice de Fane Desrues, là où l’on pourrait s’attendre à un cri de haine et de souffrance d’une femme rejetant sa propre culpabilité sur le monde, le metteur en scène a pris l’option de la balance perpétuelle " 

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